JEAN CHRISTOPHE RUFIN
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JEAN CHRISTOPHE RUFIN
GLOBALIA _2004
ÉLÉMENTS FICTIFS DU RÉGIME POLITIQUE :
- Globalia se présente comme une démocratie universelle.
- Un seul Etat gère le monde.
- Sur la même idée que le roman « La Zone du Dehors », les habitants vivent cloîtrés. Dans des villes-bulles dans Globalia, entourées d’un dôme de verre, qui les protège du monde extérieur, le monde non civilisé où il y a toujours la guerre, la famine… C’est du moins ce que les médias communiquent aux globaliens. L’idée, dans La Zone du Dehors et Globalia, est de montrer un monde réduit à une scission entre deux mondes, une vision où tout s’est effacé pour ne laisser qu’un monde dit « civilisé » opposé à un monde dit « sauvage », à l’instar de Brave New World.
- Le besoin de réprimer les globaliens est grandement diminué lorsqu’on présente les aspects de l’Extérieur comme invivables.
- Pour un meilleur contrôle, et parce que les actes terroristes peuvent toujours surgir, on arrive à une logique triviale :
- Entre le maximum de répression et le maximum de liberté, qu’est-ce qui change lorsqu’on veut modifier le profil de la société : multiplier les libertés, les informations, les loisirs, les biens de consommation, pour que tout cri soit étouffé, pour que toute protestation soit diluée.
Une dictature c’est « ferme ta gueule » Une démocratie c’est « cause toujours »
- Le manège Peurs / Illusions : pour que l’âne / le mouton avance, il y a deux leviers : la carotte devant, et le coup de bâton derrière. La récompense et la punition : éducation classique. Comment le mettre en place à l'échelle d'un peuple ?
1. La Peur / punition / Coup de bâton :
- diffuser chaque soir des nouvelles du Tiers monde sous ses aspects de conflits, de famine, etc. Faire comprendre qu'ailleurs c’est pire. Cela renforce la jouissance de vivre en Globalia.
- Trouver un bouc émissaire, lui constituer un passé noir.
2. Illusions / Récompense / Carotte :
- Nourrir le désir par la consommation, engraisser la plèbe, entretenir l’effet de mode, etc.
- Une gouvernance mondiale assurée non plus par les chefs d’États, mais par les dirigeants de multinationales. [analyse déjà effectuée par Kim Stanley Robinson - Mars trilogy]
- On peut aller plus loin encore dans le cauchemar des altermondialistes : la disparition complète des nations, des cultures, limiter le vocabulaire au sein d’une langue unique, remplacer les noms des rues par des noms de marques, etc.
ÉLÉMENTS FICTIFS DU RÉGIME POLITIQUE :
- Globalia se présente comme une démocratie universelle.
- Un seul Etat gère le monde.
- Sur la même idée que le roman « La Zone du Dehors », les habitants vivent cloîtrés. Dans des villes-bulles dans Globalia, entourées d’un dôme de verre, qui les protège du monde extérieur, le monde non civilisé où il y a toujours la guerre, la famine… C’est du moins ce que les médias communiquent aux globaliens. L’idée, dans La Zone du Dehors et Globalia, est de montrer un monde réduit à une scission entre deux mondes, une vision où tout s’est effacé pour ne laisser qu’un monde dit « civilisé » opposé à un monde dit « sauvage », à l’instar de Brave New World.
- Le besoin de réprimer les globaliens est grandement diminué lorsqu’on présente les aspects de l’Extérieur comme invivables.
- Pour un meilleur contrôle, et parce que les actes terroristes peuvent toujours surgir, on arrive à une logique triviale :
Jean Christophe Rufin a écrit:la liberté c’est la sécurité ; la sécurité c’est la surveillance ; donc la liberté c’est la surveillance.
- Entre le maximum de répression et le maximum de liberté, qu’est-ce qui change lorsqu’on veut modifier le profil de la société : multiplier les libertés, les informations, les loisirs, les biens de consommation, pour que tout cri soit étouffé, pour que toute protestation soit diluée.
Une dictature c’est « ferme ta gueule » Une démocratie c’est « cause toujours »
- Le manège Peurs / Illusions : pour que l’âne / le mouton avance, il y a deux leviers : la carotte devant, et le coup de bâton derrière. La récompense et la punition : éducation classique. Comment le mettre en place à l'échelle d'un peuple ?
1. La Peur / punition / Coup de bâton :
- diffuser chaque soir des nouvelles du Tiers monde sous ses aspects de conflits, de famine, etc. Faire comprendre qu'ailleurs c’est pire. Cela renforce la jouissance de vivre en Globalia.
- Trouver un bouc émissaire, lui constituer un passé noir.
.Jean-Christophe Rufin a écrit:« Un bon ennemi est la clef d’une société équilibrée »
2. Illusions / Récompense / Carotte :
- Nourrir le désir par la consommation, engraisser la plèbe, entretenir l’effet de mode, etc.
- Une gouvernance mondiale assurée non plus par les chefs d’États, mais par les dirigeants de multinationales. [analyse déjà effectuée par Kim Stanley Robinson - Mars trilogy]
- On peut aller plus loin encore dans le cauchemar des altermondialistes : la disparition complète des nations, des cultures, limiter le vocabulaire au sein d’une langue unique, remplacer les noms des rues par des noms de marques, etc.
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