De CASUS BELLI (textes)
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De CASUS BELLI (textes)
poésie imagée :
le matin se lève, les paupières sont lourdes,
l'humeur déchire les couleurs.
pourquoi me lèverai-je ? y a t-il une raison de se mettre sur pied ?
la routine trace les rides du quotidien, l'âme n'est plus féconde..
la vie est comme une flamme qui vacille, feu follet dans l'abîme,
une bise peut nous éteindre, un souffle infime peut nous attiser,
l'essentiel est de danser durant le temps qui nous est imparti..
le métro est le refuge des rats et des sans-abris.
c’est comme un deuxième monde, sans ciel.
on ne monte pas dans une seule rame sans y trouver un de ses habitants
qui y exhibe son malheur : « j’ai faim, aidez-moi »
au retour de soirée, on croise deux sortes de personnes : des jeunes et
des clodos. les deux sont saouls. Jeunesse et Détresse riment..
Il y a une grande tristesse et une grande fragilité qui se dégage des dessins.
La double culotte symbolise la bisexualité, mais inavouée : il te faut le miroir de l'art (le dessin) pour le révéler. Le miroir (avatar de l'art dans ton dessin) est une image de toi, où tu te reflètes, te comprends, te saisis, mais pas à nu : sous la forme de fleurs, ça passe mieux. Ces fleurs représentent ton propre sexe (tu soulèves ta robe pour voir au niveau de la culotte) ; sexe que tu aimerais voir être butiné. Malheureusement, il n'y a que toi pour contempler ces fleurs (tu es seule face au miroir), et cela te chagrine (visage renfrogné). Ce sont donc naturellement des fleurs qui suintent, qui pleurent, voire qui saignent dans le miroir. Et comme ces fleurs sont aussi l'avatar de ton sexe, ce qui goutte représente aussi tes règles, qui te rappellent chaque moi à ta destinée biologique : procréer (les fleurs, thème de la vie). Mais comme tu es seule, c'est donc avec chagrin que tu les déplores. Chaque fleur représente ainsi une menstrue, et elles se fanent les unes après les autres.
le matin se lève, les paupières sont lourdes,
l'humeur déchire les couleurs.
pourquoi me lèverai-je ? y a t-il une raison de se mettre sur pied ?
la routine trace les rides du quotidien, l'âme n'est plus féconde..
la vie est comme une flamme qui vacille, feu follet dans l'abîme,
une bise peut nous éteindre, un souffle infime peut nous attiser,
l'essentiel est de danser durant le temps qui nous est imparti..
le métro est le refuge des rats et des sans-abris.
c’est comme un deuxième monde, sans ciel.
on ne monte pas dans une seule rame sans y trouver un de ses habitants
qui y exhibe son malheur : « j’ai faim, aidez-moi »
au retour de soirée, on croise deux sortes de personnes : des jeunes et
des clodos. les deux sont saouls. Jeunesse et Détresse riment..
Il y a une grande tristesse et une grande fragilité qui se dégage des dessins.
La double culotte symbolise la bisexualité, mais inavouée : il te faut le miroir de l'art (le dessin) pour le révéler. Le miroir (avatar de l'art dans ton dessin) est une image de toi, où tu te reflètes, te comprends, te saisis, mais pas à nu : sous la forme de fleurs, ça passe mieux. Ces fleurs représentent ton propre sexe (tu soulèves ta robe pour voir au niveau de la culotte) ; sexe que tu aimerais voir être butiné. Malheureusement, il n'y a que toi pour contempler ces fleurs (tu es seule face au miroir), et cela te chagrine (visage renfrogné). Ce sont donc naturellement des fleurs qui suintent, qui pleurent, voire qui saignent dans le miroir. Et comme ces fleurs sont aussi l'avatar de ton sexe, ce qui goutte représente aussi tes règles, qui te rappellent chaque moi à ta destinée biologique : procréer (les fleurs, thème de la vie). Mais comme tu es seule, c'est donc avec chagrin que tu les déplores. Chaque fleur représente ainsi une menstrue, et elles se fanent les unes après les autres.
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