DIDIER BOURDON, BERNARD CAMPAN
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DIDIER BOURDON, BERNARD CAMPAN
LES TROIS FRÈRES _1995
· L’analyse de la société française des années 90 sous l’angle comique est pertinente et jouissive, et les trois couches sociales (représentées ici par trois niveaux de revenus) sont passées en revue : du type qui vit de petits boulots précaires (marché, plan ciné porno) et dort parfois sous les ponts (Bernard), au cadre formaté à l’esprit Corporate dans la communication (Pascal), en passant par la classe moyenne, avec un boulot stable mais pas top, vigile dans un supermarché (Didier), nous observons la dégringolade de ces hommes réunis par un héritage qu’ils ne toucheront finalement pas. La désillusion les pousse à tout : vol, grivèlerie, outrage, et même meurtre non prémédité, etc. Avec en sus une France qui traîne un fond de conservatisme et de racisme.
· C’est l’appât du gain qui a tout foutu en l’air : se réjouissant de toucher une bonne somme d’argent (plus d’un million de francs), opération qui s’annule (dénonçant par là-même certaines absurdités du droit français et son langage incompréhensible au profane), ils sont emportés dans une spirale infernale.
· La ploutocratie dépeinte dans toute sa splendeur mais surtout sa décadence : les tableaux ridiculement précieux et hors de prix (monochrome de Whiteman), l’entreprise qui cherche toujours plus de profit (« Une société, c’est comme une montgolfière, il faut lâcher du lest »), les repas fastueux, les jeux télévisés sans autre objet que le fric (le Millionnaire), etc. Tout le monde cherche sa part du gâteau, mais de toutes les façons : riches comme pauvres, le fric corrompt et n’a pas de couleur.
· Dans la tourmente, ce sont peut-être les enfants qui en pâtissent le plus.
· La défense finale se révèle sincère et pas si mauvaise :
· L’analyse de la société française des années 90 sous l’angle comique est pertinente et jouissive, et les trois couches sociales (représentées ici par trois niveaux de revenus) sont passées en revue : du type qui vit de petits boulots précaires (marché, plan ciné porno) et dort parfois sous les ponts (Bernard), au cadre formaté à l’esprit Corporate dans la communication (Pascal), en passant par la classe moyenne, avec un boulot stable mais pas top, vigile dans un supermarché (Didier), nous observons la dégringolade de ces hommes réunis par un héritage qu’ils ne toucheront finalement pas. La désillusion les pousse à tout : vol, grivèlerie, outrage, et même meurtre non prémédité, etc. Avec en sus une France qui traîne un fond de conservatisme et de racisme.
· C’est l’appât du gain qui a tout foutu en l’air : se réjouissant de toucher une bonne somme d’argent (plus d’un million de francs), opération qui s’annule (dénonçant par là-même certaines absurdités du droit français et son langage incompréhensible au profane), ils sont emportés dans une spirale infernale.
· La ploutocratie dépeinte dans toute sa splendeur mais surtout sa décadence : les tableaux ridiculement précieux et hors de prix (monochrome de Whiteman), l’entreprise qui cherche toujours plus de profit (« Une société, c’est comme une montgolfière, il faut lâcher du lest »), les repas fastueux, les jeux télévisés sans autre objet que le fric (le Millionnaire), etc. Tout le monde cherche sa part du gâteau, mais de toutes les façons : riches comme pauvres, le fric corrompt et n’a pas de couleur.
· Dans la tourmente, ce sont peut-être les enfants qui en pâtissent le plus.
· La défense finale se révèle sincère et pas si mauvaise :
Bernard a écrit:« Le problème dans une société, ce ne sont pas les tâches, mais ceux qui les font »
Pascal a écrit:« Cultiver la différence et non l’indifférence »
Didier a écrit:« La justice est mal faite : quand on n’a plus ses parents, il n’existe pas de loi pour les ramener sur Terre, par contre quand un gamin a la chance d’avoir son père et sa mère, ben là il existe des lois pour les lui enlever ».
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