TOM TYKWER
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TOM TYKWER
LOLA RENNT _1998
· La moindre action change tout, rien n’est écrit, rien n’est déterminé et la configuration du futur dépend de la plus petite de nos actions. Tel un jeu de dominos, la moindre modification entraîne une suite de conséquences radicalement différentes. Du même ordre d’idée que l’effet papillon, le vertige est saisissant.
· L’Amour résiste t-il à ce constat ? Au milieu de cette course effrénée à vouloir faire mentir la fatalité, on observe deux scènes plus posées, plus relax, entre Mani et Lola, sur leur lit :
o l’une où Lola doute de l’Amour « si tu ne m’avais jamais rencontré ? Comment tu sais que je suis la bonne ? »,
o l’autre où c’est Mani qui doute « si je mourrais, après mon deuil, tu rencontrerais un autre, et tomberais finalement aussi amoureuse »
· Dans les deux cas, l’amour est tributaire : du lieu pour le premier, du temps pour le second. L’Amour serait-il conditionné par la jonction espace-temps ?
À leur mort chacun, on les voit vouloir en décider autrement, et la scène recommence, jusqu’à la troisième, où ils prennent ensemble leur destin en main : chacun des deux trouve la somme d’argent pour les sauver. On comprend que dans les deux premiers cas de figure (celui où Lola meurt, celui où Mani meurt), ce qui faisait défaut, c’est que l’un des deux doutait de l’Amour de l’autre. Face aux déconvenues de la vie, si l’Amour n’est pas au rendez-vous, il n’y a que mort.
· La moindre action change tout, rien n’est écrit, rien n’est déterminé et la configuration du futur dépend de la plus petite de nos actions. Tel un jeu de dominos, la moindre modification entraîne une suite de conséquences radicalement différentes. Du même ordre d’idée que l’effet papillon, le vertige est saisissant.
· L’Amour résiste t-il à ce constat ? Au milieu de cette course effrénée à vouloir faire mentir la fatalité, on observe deux scènes plus posées, plus relax, entre Mani et Lola, sur leur lit :
o l’une où Lola doute de l’Amour « si tu ne m’avais jamais rencontré ? Comment tu sais que je suis la bonne ? »,
o l’autre où c’est Mani qui doute « si je mourrais, après mon deuil, tu rencontrerais un autre, et tomberais finalement aussi amoureuse »
· Dans les deux cas, l’amour est tributaire : du lieu pour le premier, du temps pour le second. L’Amour serait-il conditionné par la jonction espace-temps ?
À leur mort chacun, on les voit vouloir en décider autrement, et la scène recommence, jusqu’à la troisième, où ils prennent ensemble leur destin en main : chacun des deux trouve la somme d’argent pour les sauver. On comprend que dans les deux premiers cas de figure (celui où Lola meurt, celui où Mani meurt), ce qui faisait défaut, c’est que l’un des deux doutait de l’Amour de l’autre. Face aux déconvenues de la vie, si l’Amour n’est pas au rendez-vous, il n’y a que mort.
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