ALFONSO CUARÓN
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ALFONSO CUARÓN
LES FILS DE L’HOMME _2006
L’humanité est perdue. Plus aucun enfant ne vient au monde. Qu’est-ce qui pousse les individus à rester en vie ? L’espèce se meurt. La confiance agonise: les attentats se multiplient, l’anarchie s’installe, l’odeur de guerre est partout. Le climat est celui du poème Ténèbres, de Lord Byron. Nous vivons les derniers jours de l’humanité. Et que comprend-on ? L’Amour de nos enfants est-il primordial ? Et s’ils se refusent à venir au monde, aurons-nous la force de regarder notre extinction ? Certains se regroupent encore dans la foi, d’autres courent après leurs biens matériels. Des groupes terroristes se forment. Des réfugiés se massent. Et, au milieu, un enfant, un seul enfant est en route. Il naît au milieu du chaos. (Emblème de l’être humain, au milieu du chaos de l’Univers). Au milieu de l’humanité en perdition, en pleine fusillade, ses cris retentissent. Alors, les tirs cessent, tous se figent pour laisser passer ; la foi renaît ; il est comme le messie. Et aussitôt passé, la folie des humains recommence, les tirs reprennent, la guerre continue.
Le passage où tous s’arrêtent pour laisser passer la femme et l’enfant est monstrueux de symbolisme, bouleversant : la vie se fraye toujours un passage, au milieu même du désespoir, de la folie des humains, la vie triomphe de la mort.
L’humanité est perdue. Plus aucun enfant ne vient au monde. Qu’est-ce qui pousse les individus à rester en vie ? L’espèce se meurt. La confiance agonise: les attentats se multiplient, l’anarchie s’installe, l’odeur de guerre est partout. Le climat est celui du poème Ténèbres, de Lord Byron. Nous vivons les derniers jours de l’humanité. Et que comprend-on ? L’Amour de nos enfants est-il primordial ? Et s’ils se refusent à venir au monde, aurons-nous la force de regarder notre extinction ? Certains se regroupent encore dans la foi, d’autres courent après leurs biens matériels. Des groupes terroristes se forment. Des réfugiés se massent. Et, au milieu, un enfant, un seul enfant est en route. Il naît au milieu du chaos. (Emblème de l’être humain, au milieu du chaos de l’Univers). Au milieu de l’humanité en perdition, en pleine fusillade, ses cris retentissent. Alors, les tirs cessent, tous se figent pour laisser passer ; la foi renaît ; il est comme le messie. Et aussitôt passé, la folie des humains recommence, les tirs reprennent, la guerre continue.
Le passage où tous s’arrêtent pour laisser passer la femme et l’enfant est monstrueux de symbolisme, bouleversant : la vie se fraye toujours un passage, au milieu même du désespoir, de la folie des humains, la vie triomphe de la mort.
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